Paleyrac, le 18 mars 2020.
Procès-Verbal de l’Assemblée Générale
Le 14 mars 2020, s’est tenue au 112 Avenue Louise à 1030 Bruxelles, la première Assemblée Générale de l’Association Sa.M.O.A., Association Loi-1901 constituée le 10 juillet 2019, dont il est rappelé que
le siège social est fixé à : Le Bourg Paleyrac 24480 Le Buisson de Cadouin, France ; Et dont l’objet est :
Création et appui de structures médico-sociales et de soins de santé (en Afrique et ailleurs) actives en première ligne du dispositif des soins, à la prise en charge des patients présentant des troubles (neuro)psychiques par la formation participative des membres de ces structures. Partenariat Nord-Sud et Sud-Sud. L’association encouragera les travaux de formation, de recherche, de publication, de création sous tous supports et de diffusion dans les domaines de la médecine, de la psychiatrie, de la psychanalyse, de l’anthropologie sociale, de la psychologie, de la sociologie, et, en général, des sciences humaines qui participent à ces actions, par quelque moyen que ce soit, et tous objets similaires, connexes ou complémentaires ou susceptibles d’en favoriser la réalisation ou le développement (« Procès-Verbal constitutif » du 10/07/2019).
Etaient présents :
- Monsieur Pierre-Vincent Szekely, membre.
- Madame Marie-Emeritha Asangwe, membre.
- Madame le Docteur Marie Hamonet-Dewez, membre fondatrice, trésorière.
- Monsieur Eric Messens, membre.
- Madame Bernadette Vermylen, membre.
- Monsieur le Docteur Michel Roland, membre.
- Monsieur Alain Rosenberg, membre.
- Madame Catherine Gompel, membre.
- Madame Marta Gonzalez, membre.
- Monsieur le Docteur Michel Dewez, membre fondateur, président.
S’étaient excusés :
- Monsieur le Docteur Abdoulaye Sow, membre fondateur, vice-président.
- Monsieur le Professeur Claude Hamonet, membre.
- Madame le docteur Mathilde Hamonet, membre, secrétaire.
- Monsieur le Professeur Jean-Luc Brackelaire, membre.
- Madame Anne Bawin, membre.
- Monsieur le docteur Philippe Hennaux, membre.
- Monsieur Willem Van De Put, membre.
- Madame Bibiane Van Mierlo.
- Monsieur Eric Tys
Etait absent :
- Monsieur le Docteur Daniel Grodos, membre.
Le Docteur Abdoulaye Sow, retenu en Guinée, a adressé aux membres via le Président sa contribution écrite reprise en annexe, que ce dernier a transmise dans les délais.
Annexe 1
Bonjour Michel
Belle initiative, cette première réunion de Sa.M.O.A à Bruxelles.
Sa.M.O.A, projet, né à Bruxelles
Sa.M.O.A, Association, première réunion à Bruxelles.
Une longue histoire, une belle aventure, une continuité espérée…
Je souhaite la plus grande réussite à cet évènement. J’en ai parlé à d’autres personnes et j’espère qu’elles se manifesteront par mail ou par téléphone avant de s’y rendre.
Malheureusement, je ne serai pas présent, mais je suis de cœur avec vous.
Effectivement, la situation du pays (Guinée) n’est pas actuellement facile à cause de ce que tu racontes à juste titre, dans ton mail. Je serai très attentif aux résultats de la rencontre.
Ma contribution à distance va porter sur quelques aspects.
- Le cœur de métier (comme disent les milieux associatifs) de Sa.M.O.A doit être partagé : Santé mentale, un concept/notion vaste ; Prise en charge ou soutien bio-psycho-social, une approche peu spécifique ; la psychiatrie, un domaine restrictif. Pour permettre à Sa.M.O.A de se distinguer, elle doit spécifier son/ses domaine (s) d’intérêt.
- Le/les site (s) d’intervention doit (vent) tenir compte de ce que l’association compte promouvoir. Certainement, en France et en Belgique, probablement en Guinée ou dans la sous-région ouest africaine. Pourquoi pas en Afrique centrale et de l’est. Il ne faut pas non plus exclure les autres continents.
- Ses acteurs et partenaires : Psychiatres, psychologues, assistants sociaux, certainement, mais aussi, médecins généralistes, infirmiers et agents de santé communautaire ; Anthropologues, sociologues, juristes, bien souhaitables. Des partenaires, comme des Associations sœurs, les services de santé (généralistes et spécialisés), les structures sociales, les universités et écoles professionnels ne méritent pas d’être oubliés. Il ne faut pas non plus occulter les collectivités mais aussi les financeurs publics et privés.
- Avec quoi commencer ? D’abord avoir une masse critique d’hommes et de femmes, prête à s’investir. Ensuite, définir des actions simples, faisables sans ou avec peu de coûts. Une structure de soins type Ce.FO.R des années 2003 (Où ? pour qui ? Avec qui ? En partenariat avec qui ?…) ; ou bien introduire dans un centre existant (FMG ; non FMG, notamment public, privé ou associatif ?)
- Quels apports de Sa.M.O.A dans son environnement ? En Guinée, je dirai implication dans l’enseignement des médecins de famille de l’Université Gamal, des écoles de santé communautaire, des universités privées. Pourquoi pas dans la recherche avec les institutions dédiées. Formation des agents de santé en fonction dans les structures de soins du pays, formation continue des équipes qui exercent actuellement en santé mentale.
- Comment assurer la visibilité de Sa.M.O.A ? Certes, le site internet, mais aussi organiser et participer à des évènements : conférence, colloque, écrire des articles scientifiques, les publier, intervenir dans les médias (visibilité et éducation à la santé), créer des ponts avec d’autres acteurs, milieux, réseaux…
En tant que membre fondateur de Sa.M.O.A mais aussi en tant que Directeur de FMG (potentiel partenaire et partenaire de Memisa), guinéen, enseignant-chercheur et médecin très intéressé aux questions de santé mentale au sens très large du concept.
Difficile à gérer tout ça dans une réunion de 2 heures, mais connaissant ta capacité d’adaptation, je n’ai aucun doute.Bon courage
Abdoulaye
